La foi baha’ie en France naît à la fin du XIXe siècle à Paris. C’est la première communauté bahá’íe d’Europe.

A l’époque, l’Occident, à l’avant-garde des recherches académiques et des découvertes scientifiques, est ravivé par une forte curiosité intellectuelle, culturelle et artistique.

C’est pourquoi, en 1865 la publication du livre « Religions et philosophies de l’Asie centrale » du comte Arthur de Gobineau fut un sujet de conversation dans certains salons parisiens. En effet, il révélait l’existence de cette nouvelle religion à l’opinion publique française.

Pourtant, en 1868, Napoléon III, alors en pleine gloire, fit bien peu de cas du message envoyé par Bahá’u’lláh aux rois et dirigeants de cette époque. Par la suite, dans une seconde épître, Bahá’u’lláh prédit à l’Empereur sa chute imminente. Et quelques mois plus tard, ce fut la défaite de Sedan.

Que par l’aide et l’aimable providence de Dieu, la Lumière de Vérité brille dans Paris, que la brise de la faveur divine souffle sur cette ville…
‘Abdu’l-Bahá

May Bolles, éduquée dans le raffinement de la haute société américaine, rejoint, pour y effectuer ses études, le Paris qui accueille l’exposition universelle de 1889. Attirée depuis son enfance par les questions spirituelles, elle s’émerveille d’emblée lorsqu’en 1898, elle découvre le message de Bahá’u’lláh. En savoir plus

Elle décide alors de se rendre immédiatement à Saint-Jean-d’Acre en Terre sainte pour y rencontrer ‘Abdu’l-Bahá, le fils de Bahá’u’lláh. Dès son retour, fonde la communauté bahá’íe de Paris.

Le mouvement babi est déjà connu d’une élite grâce aux écrits d’auteurs français distingués tels que Ernest Renan, le comte de Gobineau, Huart Clément, A.L.M. Nicolas, etc.

« Une voix nouvelle vient de l’Asie. Déjà plusieurs pensent en Europe que la parole de Béha-oullah ne contredit pas notre science moderne et est assimilable pour nous, Européens, qui avons besoin de réconfort. N’est-il pas juste que ce réconfort nous vienne d’Asie comme il est déjà venu ? »
Guillaume Apollinaire, La Pléiade, Tome III, p.508, 1928

Au début du XXème siècle, la France s’ouvre au message baha’i!

Abdul Baha dans le Petit Journal

Au début du siècle, le jeune avocat Hippolyte Dreyfus devient le premier baha’i français. Excellent linguiste, il décida d’apprendre le persan et rendit visite en 1903 à ‘Abdu’l-Bahá. Il fera la traduction de plusieurs écrits baha’is dont Le livre de la Certitude et Les paroles cachées, et de l’arabe le Kitab-i-Aqdas.

Le 4 Mai 1913, Le Petit journal parle de la venue d’‘Abdu’l-Bahá en occident

En 1911, ‘Abdu’l-Bahá visite l’Europe et réside trois mois dans un appartement à l’ombre de la Tour Eiffel. Il y donne de nombreuses causeries et insiste sur le besoin de tenir compte de la réalité spirituelle de l’homme.

Aujourd’hui, la communauté a grandit et la foi baha’ie en France est reconnue. Elle est implantée dans nombreuses villes.

Le centre national de la foi baha’ie est situé à Paris,
45 rue Pergolèse dans le 16ème arrondissement.

D’autres grandes villes Lyon, Marseille, Nice, Strasbourg et Montpellier ont également un centre baha’i qui permet l’accueil des croyants pour les occasions diverses, et l’information du public.

Voici quelques liens vers les sites des différentes communautés baha’ies de France :

Picardie : http://www.bahai-beauvais.com
Lille  : http://www.bahai-lille.fr
Paris (Baha’is de France) : www.bahai.fr/
Versailles : https://www.bahai-versailles.fr/
Strasbourg : http://bahai-strasbourg.fr
Lyon  : http://bahais.grandlyon.free.fr
Gironde  : http://bahai-gironde.fr/index.html
Pays Basque : http://bahais-paysbasque.org
Nice- Cote d’Azur : http://www.bahai-azur.org
Toulouse : http://bahai-toulouse.wixsite.com/accueil