Dans ses écrits, Bahá’u’lláh donne des explications sur le sens de la vie et indique, au travers de lois et de principes, de lignes de conduite. Ces enseignements guident les croyants de manière autonome aussi bien dans leur vie spirituelle que matérielle, sociale ou communautaire.

La foi baha’ie n’a pas de clergé, mais des institutions élues par les croyants.

Être baha’i au quotidien, c’est appliquer ces préceptes de vie à trois niveau :

à la vie de l’individu :

La religion a pour objet de transformer l’individu, dont dépend la transformation de la société. Ce travail sur soi-même est essentiel. Cela peut passer par une réflexion au sujet du rang de l’être humain, du but de la vie, de la vie après la mort.
Des outils utiles peuvent aussi être la prière et la méditation.
Un certain nombre de recommandations guident l’individu dans sa vie quotidienne. Ces règles touchent à l’hygiène de vie, à l’éthique.
Sur le plan spirituel, la vie du croyant est notamment rythmée par le jeûne et le pèlerinage, sans oublier le Droit de Dieu.

à la vie en société :

Comme toutes les religions, la Foi bahá’íe définit un certain nombre de règles pour la vie sociale.
Trois aspects essentiels de cette vie sont le mariage, la famille, et le travail ou vie professionnelle.

Dans ces 3 aspects, le concept de service est prépondérant.

Servir l’humanité et pourvoir aux besoins des hommes est un culte. Le Service est une prière.

Abdu’l Baha

et à la vie en communauté :

La vie communautaire revêt une place importante pour les bahá’ís. Elle est rythmée par un calendrier spécifique comportant des fêtes de 19 jours et des jours saints.
Son élément le plus important est la consultation, qui est un mode de concertation fonctionnant selon des règles particulières.

Être baha’i au quotidien signifie donc s’efforcer de mettre en application les enseignements de Baha’u’llah à chaque instant de sa vie matérielle, spirituelle, familiale et professionnelle