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Café Théo sur la paix avec les baha’is

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Le 6 février dernier, un Café théo sur la paix avec les baha’is était organisé sur le thème de l’année : « La paix, force et fragilité » 

« La paix : une question de responsabilité ? de conscience ? de justice ? d’éducation ? de pratiques personnelles et collectives etc ? Dans nos itinéraires de vie, comment expérimenter des voies d’apaisement pour nous-mêmes et pour la société ? »

Le Dr Fahran Yazdani intervenait sur une ligne de présentation plus précise : Comment confédérer nos forces sur le terrain

Une soixantaine de personnes était présente lors de cette soirée. Le public a pu poser des questions et demander des précisions sur les baha’is.

L’assistance a beaucoup apprécié cette soirée.

Vous pouvez écouter ci après l’intervention du Dr Yazdani lors du Café Théo sur la paix avec les baha’is

Le parcours du Dr Yazdani

Le Dr Farhan Yazdani, ancien chirurgien des hôpitaux est né en Iran. Tour d’abord, il a grandi en Tanzanie avant de faire ses études de médecine à Lyon. Puis il s’installa comme chirurgien hospitalier. Il a consacré en 1976 sa thèse de médecine aux interactions entre la religion, la culture et la santé. Par ailleurs très impliqué en éthique médicale, il a publié de nombreux articles traitant de la prise de décision éthique en milieu multiculturel.

De 2002 à 2007 il a travaillé en Polynésie française où il a ajouté un travail de médecin légiste à son activité chirurgicale. Grâce à cette expérience, il fut amené à approfondir sa pensée sur les interactions culturelles. D’autre part, il s’est beaucoup impliqué dans le dialogue Interreligieux depuis 1990, avec le projet Global Ethic de Leonard Swidler et de Hans Kuhn. Il a notamment été un conférencier régulier au Centre de dialogue inter religieux de Arzillier à Lausanne.

Par la suite, ce cheminement le conduit à constater que les multiples souffrances de l’humanité ne sont pas une fatalité. En effet, elles trouvent à leur racine un manque d’éducation spirituelle. C’est pourquoi les diverses traditions religieuses doivent maintenant avancer au-delà d’un dialogue salutaire. Elles doivent confédérer leurs efforts dans une collaboration sur le terrain, notamment en ce qui concerne les interactions fructueuse avec la science.