La fête de 19 jours

Cette fête marque le premier jour de chaque mois bahá’í

(voir le calendrier)

Elle constitue le cœur de la vie communautaire. Les bahá’ís sont encouragés à célébrer cette rencontre mensuelle, qui réunit adultes et enfants autour d’un programme en trois parties : une partie spirituelle, une partie consultative, et une partie appelée « sociale ».

À l’époque de Baha’u’llah et surtout de ‘Abdu’l-Baha, les baha’is ont fait du premier jour de chaque mois un jour de fête, à la suite de cette disposition du Kitab-i-Aqdas :

« En vérité, Nous vous enjoignons d’offrir une fête une fois par mois, même en ne servant que de l’eau; car Dieu a voulu unir les cœurs aussi bien par des moyens terrestres que célestes Kitab-i-Aqdas, p. 41 §57.. »

La pratique d’une réunion tous les dix-neuf jours a déjà été instaurée par le Bab, dans le Bayan arabe où il appelle ses disciples à se réunir une fois tous les dix-neuf jours pour témoigner hospitalité et camaraderie.

C’est la base de la fête des dix-jours qui a été progressivement développée par ‘Abdu’l-Baha et Shoghi Effendi. ‘Abdu’l-Baha a souligné les deux aspects, religieux et social, de la Fête :

 » Que les bien-aimés de Dieu se réunissent et se fréquentent dans le plus grand amour, la plus grande spiritualité et la plus grande joie ; qu’ils se conduisent alors avec la plus grande courtoisie et la plus grande retenue. Qu’ils lisent les versets sacrés aussi bien que les articles instructifs et les lettres de ‘Abdu’l-Baha ; qu’ils s’encouragent et s’inspirent les uns les autres à aimer toute l’humanité ; qu’ils chantent les prières avec sérénité et joie; qu’ils fassent des exposés éloquents et louangent le Seigneur incomparable. L’hôte ou l’hôtesse doit servir les amis de ses propres mains, s’assurer du confort de tous et être pour chacun la gentillesse et l’humilité mêmes. Si la Fête est célébrée comme il convient, alors cette cène sera en vérité la  » cène du Seigneur « ~ car les fruits en seront les mêmes et l’influence identique. Tablette de ‘Abdu’l-Baha adressée à un croyant«